Quand j'étais jeune, il n'y a pas si longtemps, il n'y avait qu'une seule sorte de galette, celle qu'on appelle aujourd'hui "galette sèche", mais qu'on appelait à l'époque simplement "galette" puisqu'il n'y en avait pas d'autre. Aujourd'hui, les galettes sont pratiquement toutes à la frangipane, certaines à la pomme ; à tel point que mon boulanger ignore ce qu'est une galette sèche et m'a même dit ne jamais avoir entendu ce nom. J'ai donc décidé de faire moi-même cette galette - ou peut-être est-ce mon épouse qui la fera, elle qui n'en a jamais mangé de telle - afin de revenir aux fondamentaux et de goûter une vraie galette, plus succulente et moins sucrée.
Les mages sont en route ; après leur long périple ils prendront place dès demain dans la crèche qui trône dans notre séjour pour offrir à l'enfant Jésus l'or, l'encens et la myrrhe qu'ils amènent de leur lointain pays et qui symbolisent l'adoration qu'ils témoignent à leur Dieu. Dans quelques jours Gaspard, Melchior et Balthazar retourneront chez eux en empruntant un chemin différent de celui qu'ils ont utilisé pour venir afin d'échapper à Hérode.
BONNE FÊTE DE L'ÉPIPHANIE.
Votre ami Dalmapit